Kailea Aileen Davis

○ Ça.. C'est vraiment moi.. Ça, ça, ça... :

Look at me. Je suis, à première vue, hautaine et froide. Mon visage à l’ovale parfait, mes cheveux cuivrés sagement éparpillés sur mes épaules, mon expression glaciale... Tout en moi souligne une certaine distance que je met entre vous et moi. Pour tout vous dire, je viens d'un monde où montrer ses sentiments est faire preuve de faiblesse. Voilà pourquoi je garde un visage fermé. Mon corps est athlétique, élancé, et pourvu d'agréables rondeurs autant au niveau des hanches que de ma poitrine. Je ne suis pas grande, malheureusement. Je ne fais qu'un mètre soixante-trois. Mais heureusement, tout est bien proportionné chez moi.

En général, j'aime porter des robes d'époques, du temps moyennâgeux, mais à Poudlard, j'use de l'uniforme. Chez les moldus, c'est jean et tee-shirt. Et, pratiquement tous le temps, je met des talons. C'est classe les talons.

Quelques Défauts.
Rancunière
Impulsive
Ambitieuse

Quelques Qualités.
Brillante
Loyale
Déterminée

○ Who... Are you... Hou hou.. hou hou... :

Comme toute personne normalement constituée, Je ne suis pas parfaite. Et heureusement. Je cumule d'ailleurs pas mal de défauts. A commencer par l'impatience. Sans doute génétique car cette vertu n'est pas cultivée par ma famille... Alors pourquoi serait-elle la mienne hein ? Cela dit, mon impatience n'est pas mon défaut le plus important. Non. C'est plutôt que je suis rancunière. Trèèèès rancunière. Niveau défauts, on pourrais en trouver d'autres, comme par exemple je peux être très bavarde, ou encore que je déteste avoir tort, mais on y passerait des heures. Sachez juste que je ne suis pas commode le matin au réveil, que quand je suis de mauvais poil mieux vaux éviter de m'agacer, que j'abhorre les personnes collantes et que je déteste les surprises désagréable.

Nonobstant cela, il est aisé de me trouvé quelques qualités. Je suis plutôt sympathique avec mon entourage proche. Seule, je suis en effet désagréable à tout le monde, ne considérant personne comme ami à part si l'on me prouve que je peux avoir confiance. Je suis généreuse aussi, partageant volontiers mais seulement avec ceux en qui j'ai confiance. Mon courage, présent, se camoufle derrière une apparente répulsion pour les carnages. Je n'aime pas spécialement tuer, mais s'il le faut, je le fait. Sauver ma vie est une bonne motivation. Ou sauver mes proches. Les attaques contre les plus faibles sont aussi déclencheurs de cette volonté de combattre. Mon intelligence, plutôt vive, me permet d'évaluer en général chaque situation dangereuse pour moi. Pas de les éviter, mais de comprendre les tenants et aboutissants de certains conflits par exemple. Utile quoi. Et pour finir, je ne refuse pas la nouveauté, tout comme je ne me pavane pas sous prétexte que mon corps est plutôt bien fait ou que je suis noble.

○ Mon Histoire :

J'ai dix-sept ans. Je suis écossaise. J'ai grandi dans un sombre château, en écosse, accompagnée de quatre turbulents frères et d'un père autoritaire, mais je ne suis pas de leur sang. J'ai été adoptée à la mort de mon dernier parent vivant. Ma mère est morte en couche, et mon père a eu un accident de transplanage lors de mes deux ans. On m'a placée chez les McIshbel, une famille écossaise très sympathique mais... On vit un peu de manière décalée par rapport au monde, conservant les anciennes traditions des Laird et des Guerriers Highlanders. Lorsque je suis arrivée, il allait y avoir une naissance. Une petite fille morte-née qui a emporté la faible vie de Lady McIshbel, née St John. Mon père adoptif m'a élevée comme ses fils, compensant l'absence de présence maternelle, et l'absence de famille véritable. Et, contrairement à ce que l'on pourrait croire, je ne fus pas maltraitée, ni oubliée, ni rien. « C'est des choses qui arrivent... Ils sont en paix là où ils sont... » m'a-t-il dit. Jusqu'à mes onze ans, j'ai été élevée comme un garçon. On m'apprenait le maniement des armes et la politique, domaines dans lesquelles j'étais plutôt douée même. « Brillante ! » Aurait dit mon précepteur dans le maniement des armes. L'épée semblait être une part de mon bras. La politique, je semblais la respirer. J'ai étudier l'Histoire aussi. Et... La magie. Mes parents, Laura et John Davis, étaient des Sang-Pur américains. Les McIshbels étaient des Sang-Pur également.

J'ai d'ailleurs découvert mes pouvoirs magiques lorsque j'ai eu sept ans, en faisant disparaître le toit du château alors que j'y étais confinée par un bel après-midi. Mais ça ne nous intéresse pas ça. Non, ce qui est important, c'est ce fameux jour de Juillet où j'ai reçu ma lettre pour Poudlard. Quelle euphorie ! Le plus âgé de mes frère adoptif, Ian, était déjà à Poudlard depuis deux ans, tout comme son jumeau, Keith. Le cadet, Stuart, toujours plus âgé que moi, y était entré l'année suivante. Et cette année-là, c'était à moi ! Oui, j'ai alors été appelée à Poudlard, une école de magie très réputée au Royaume-Uni. Et ma première année a été riche en émotion. En effet. Saviez-vous que j'avais une soeur jumelle ? Et bien moi non plus. Je n'ai appris, lors de la répartition, en voyant une copie d moi-même s'avancer vers le choixpeau. Pour être envoyée à Poufsouffle. Comme moi. Deux jours suivant, je recevais une lettre d'une lointaine cousine, celle qui avait recueilli ma soeur jumelle. Ma soeur jumelle... C'est bizarre de le dire. Arlène Maureen Davis. Mon portrait crâché. Bref. La lettre disait qu'elle n'avait pu me recueillir, car se charger de deux enfants lui aurait fait trop. Et tout un bla bla inutile pour s'excuser. Et maintenant, elle était mourante. Ma famille adoptive avait déjà été contactée pour recueillir également ma soeur. Et ce fut accepté. Quel changement !

Mais malgré le fait que nous étions de parfaites inconnues l'une pour l'autre, on a appris à se connaître et nous sommes devenues plus soudées. Elle aime la mode, moi aussi, même si je préfère porter ces tenues médiévales magnifiques. On se complète, et on se ressemble en même temps. Là où je suis rancunière, elle pardonne vite. Mais elle est aussi maligne que moi. Aussi loyale. Et puis finalement, nous voilà. En Septième année. Toutes les deux à Poufsouffle. On aurait été bien ailleurs aussi. Le choixpeau à hésiter à envoyer ma soeur à Gryffondor, et moi à Serpentard. Mais au final, nous nous retrouvons à Poufsouffle. Chouette, non ?