Another Choice
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


1976. Toujours les maraudeurs. Mais, attention, univers alternatif.
 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ?

Aller en bas 
AuteurMessage
Sirius Black
Traitre à son sang !
Sirius Black


Messages : 207
Points : 5394
Réputation : 15
Date d'inscription : 07/04/2010

Carte d'Identification
Année & Maison: 6 ème Année ; Gryffondor
Amis & Ennemis, Connaissances & Familles...:
Fortune:

L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ? Empty
MessageSujet: L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ?   L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ? Icon_minitimeSam 18 Déc - 16:16

Sirius Black
Une vie pas comme les autres ..

    L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ? Commen10


Quand je suis né, je pense que mes parents avaient foi en moi. Ils pensaient
que j'allais prendre leur succession et être un fier Black, comme eux.
C'est d'ailleurs, je pense, la raison pour laquelle ils m'ont donné ce nom. Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel, Orion, une constellation visible de partout, Black. Sirius Orion Black. Un nom qui sent la grandeur. La folie de l'astrologie aussi, mais que voulez-vous. Nous sommes sorciers et l'astrologie est un savoir que nous nous devons d'avoir. Puis, ça fait toujours bien donner de tels noms à ses enfants. Même si à mes yeux, les noms qui m'ont été choisis font plus noms de chiens. Sirius, l'étoile du chien. Assez risible quand on connait ma forme d'animagus et mon patronus.
Car oui, je suis un animagus non déclaré. A 17 ans, je dois avouer être fier de moi. Avec les copains, on a travaillé dur pour y arriver. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai choisis d'être un labrador. Peut-être parce que le chien est mon animal fétiche et que ça s'accorde bien avec mon identité. Ou alors, parce que je me voyais mal en félin. Sirius le chat. Encore plus risible.
Mais avant de dévier, je vous parlais des espoirs que ma famille fondait en
moi. Je parle au passé car désormais, ils n'espèrent plus rien de moi.
A part peut-être ma mort. Oui, vous avez bien lu. Mes parents ont honte
de moi et n'ont, pour seule envie, que de me voir tomber dans l'oubli.
Il faut bien avouer que j'ai fait fort. Premièrement, je suis en totale opposition avec les moeurs de mes parents. Leur conception de la pureté du sang, de la suprématie des sangs-purs, pour moi, c'est des conneries. Mais le plus con de tous, c'est leur gourou, ce Voldemort. Un mégalomane qui cherche sa publicité dans le meurtre d'innocents, sous des prétextes stupides, entendus encore et encore. Aucune originalité. Donc, rien que pour ça, mes parents me détestaient et je ne compte pas le nombre de coups que j'ai reçu.
Mais leur honte à été à leur appogée quand je suis entré à Poudlard. Bien sûr, les sermons habituels. Fait pas ci, fait pas ça, fréquente pas telles personnes, préfère machin et truc. Mais je les ai pas écouté. Comme toujours, j'en ai fait qu'à ma tête. Mais le mieux, ça a été quand le Choixpeau à choisis la maison dans laquelle j'irais. Un Black se devait d'aller à Serpentard. Mais je ne suis pas un Black digne de ce nom. Gryffondors fut ma maison.
Quand ils ont découvert ça, j'avais la chance d'être à Poudlard. Sinon, je pense que je ne serai plus de ce monde. Les beuglantes à répétition les premières semaines, le passage à tabac aux premières vacances... Puis, ils se sont calmés. Ils se sont fait à l'idée que leur fils était un raté. Mais un raté fier de ce qu'il était. Et ça, ça les mettait hors d'eux. Et moi, j'adorais. Je profitais de leur colère. J'ai toujours aimé faire monter la rage en
eux. Non pas que je sois masochiste, mais un Black qui perd le contrôle
n'en ai jamais fier. Donc, pour moi, c'était de petites victoires malgré les punitions.

    L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ? Premie10


Quand je suis arrivé à Poudlard j'avais malgré moi quelques attitudes des Black. Je prenais tout le monde de haut car personne ne m'arrivait
à la cheville, je les rabaissais sans cesse. Mes condisciples de Gryffondors me reprochèrent d'y être, me criant que ma place était à Serpentard. Les Serpentards, eux, me faisaient les pires coups dès que possible, me reprochant de n'être pas avec eux. J'étais une honte pour tout le monde et c'était assez dur à supporter. Ma première année à Poudlard fut, je pense, la plus pénible. Avant, j'avais un semblant de famille et après j'ai découvert les Maraudeurs. Mais cette année-là... J'ai dû prouver que j'avais le courage d'un Gryffondors. Le courage d'affronter la vie. Car il faut bien avouer que la vie, c'est pas toujours une mince affaire. Heureusement que j'ai fini par connaître James. Bien que notre rencotre aie été quelque peu ... Mouvementée...
Nous étions dans le Poudlard Express la première fois que nous nous sommes vu. Lui, l'arroguant Potter, fils d'Auror. Moi, le pas moins arroguant Black, fils de mangemorts. Il m'avait à peine vu qu'il me crachait déjà son venin à la figure. Bien sûr, j'ai riposté. On a sortit les baguettes et on s'est battu comme on a pu. Avant que des préfets ne viennent nous séparés. Potter m'avais alors regardé droit dans les yeux avant de me cracher au visage, décidant que, finalement, je ne vallais pas qu'il se fatigue. J'avais ricaner, l'avait traité de poule mouillée. Ce fut le début d'une année de guerre.
Comme je l'ai déjà dit, les Gryffondors ne m'appréciaient pas. Un jour, James m'a avoué que c'était en partie sa faute. Bien que ce soit la maison des courageux, qui aurait pu avoir le courage d'affronter un Potter ? La réponse tient en un seul et unique nom. Lily Evans. Ce fut la seule à tenter de percer ma carapace, de me prouver que je n'étais pas le moins que rien que tout le monde voyait. Je ne sais pas pourquoi elle a tant voulu à m'aider. Surtout que j'étais un crétin fini qui l'insultait, la repoussait. Je crois qu'elle a, dès le départ, comprit que j'étais juste perdu. Et ouaip, le grand Sirius Black, perdu ! Mais faut dire, à ma décharge, que j'étais alors jeune et innocent....
Les premiers mois de cette première année furent composés de hauts et de bas. Avec une majorité de bas. Il m'est parfois arrivé de monter sur la tour d'astronomie, pour observer le sol et imaginer la chute de mon corps. Un médicomage aurait dit que j'étais en dépression. Il n'aurait pas eu tord. J'étais si faible à l'époque. A deux doigts de ramper auprès de Bellatrix pour avoir un peu d'attention. Mais fierté obligeant, je me le suis toujours interdit. A la place, j'ai commencé mes blagues.
J'avais découvert que les élèves de Gryffondors, surtout, et ceux de Serdaigle et Poufsouffle aimaient quand il arrivait quelque chose aux Serpentards. J'ai donc commencé à étudier quelques sorts peu méchants mais susceptibles de se transformer en blagues redoutables. La première à faire ma renommée fut contre Lucius Malfoy. Il m'avait, une fois encore, reproché la cravate rouge et rabaissé, traité comme une sous-merde. Je m'étais vengé en l'ensorcelant pour qu'il chante la gloire de Gryffondors et revêtisse nos couleurs. Mais à l'époque, j'étais plutôt nul question discrétion. J'ai donc eu, suite à cette blague, plusieurs heures de retenues, des coups bas de la part des reptiles et le respect de certains élèves des autres maisons. J'avais donc comprit ce qu'il fallait faire pour avoir un peu d'attention.
Mais je n'étais pas le seul blagueur de Poudlard. James Potter aussi aimait torturer les serpents et, me considérant comme tel, j'étais souvent sa proie. Notre petite guerre, qui s'intensifiait chaque jour, se transforma vite en guerre de blagues. A tel point que personne n'osait rester seul avec nous, tout le monde étant épuisé de nos enfantillages. Jusqu'au jour où un professeur sévit, nous mettant en retenue. James et moi. Ensemble. Seuls. Durant plusieurs heures par semaine. Les paris sur le survivant de ces heures de colles se mirent à être si nombreux et partagés que des conflits naquirent dans l'école. Je m'en sentais flatté.
Mais, contre toute attente, il n'y eut pas de mort. Bien qu'au début, nous finissions souvent nos retenues à l'infirmerie, faisant perdre un nombre incalculable de points à Gryffondors. Mais un jour, après une longue bagarre, un préfèt vint nous chercher pour signaler que la retenue était terminée. La tête qu'il fit en voyant la salle que nous étions censé rangée et qui, grâce à nous, ressemblait aux oubliettes d'un château, nous fit éclater de rire. James et moi avons alors comprit que, si on arrivait à s'entendre, on pouvait se faire une belle réputation. La gloire, le respect. Ce que nous désirions tout les deux. Mais surtout, pour moi, un ami. J'avais enfin un ami.
Je su qu'il me considérait aussi de la sorte quand il me présenta Peter Pettigrow, un garçon qu'il s'était mis en tête de protéger. Je n'ai jamais compris pourquoi mais l'ai toujours imiter. James et moi avons fini par considérer Peter comme notre petit frère. On se serait tués pour lui.
Ma première année se termina donc ainsi. Après de longs mois de dépression, je parvins à en sortir grâce à James Potter, fils d'une famille ennemie à la mienne. Avoir son amitié était une autre victoire à mes yeux. Surtout au vu de la réaction de mes parents qui me frappèrent avec tant de violence, tant de colère et de dégoût qu'au mois de septembre j'en avais encore des traces. J'avais eu mal, très mal. Mais éprouvé une telle fierté à voir mon père perdre toute cette prestance qui faisait l'atout des sangs-purs... Ca valait vraiment la peine.

    L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ? Deuxie10


L'été avait été dure et long. Mes parents, toujours en colère contre moi, m'avaient fait une vie d'enfer. Même les elfes de maison avaient interdiction de me voir. J'étais cloitré dans ma chambre, sans mon hiboux. Moi qui venait seulement de découvrir les joies de la vie, l'amitié, j'eus du mal à résister à l'attrait de la mort. Mais, comme durant les premiers mois de ma première année, j'ai tenu le coup. Si il y a bien une chose pour lequel je suis reconnaissant à mes parents, c'est ce précepte des Black. "Un Black n'abandonne jamais". Sauf si l'ennemi est plus fort, blablabla, mais la mort n'était pas un ennemi digne de moi. Je n'étais pas prêt à la laisser m'emporter.
Quand le jour de la rentrée, jour salvateur, est enfin arrivé, je portais encore de nombreuses ecchymoses. Mais le plus flagrant était mon oeil au beurre noir. Je prétendis l'avoir récolté en me battant avec quelques moldus idiots. La plupart des élèves me crurent. Pas mes amis. Il me fallut longtemps, très longtemps pour oser me confier à lui. Quand il a apprit ce que ma famille me faisait, il en a été révolté, a voulut prévenir ses parents. J'ai refusé. La fuite ne m'enchantait pas et demander de l'aide n'était pas dans mon caractère. James à comprit. Mais m'a fait promettre de l'appeler si un jour les coups devenaient trop violents. C'est suite à cette promesse qu'à Noël, nous avons reçu d'étranges miroirs. En prononçant le nom de l'autre, on pouvait se parler. Très pratique. Ca m'a permit de survivre à mes étés.
Le mois de Septembre 1972 fut surtout consacré amadouer Rémus, qui restait le plus distant. Quand octobre arriva, il nous avait accordé sa confiance mais surtout, son amitié. James Potter, Rémus Luppin, Peter Pettigrow et Sirius Black. Dès le début, nous nous sommes promis une amitié à toute épreuve. Faut dire aussi que, avec mon regard de chien battu, ils n'auraient pas osés me refuser ce pacte. Surtout James, qui savait combien j'avais besoin d'amis.
Durant le mois d'Octobre, James et moi avons commencé à fonder notre petite réputation. Il ne fallut pas longtemps pour que Peeves, l'esprit farceur, nous apprécie et que Rusard, le concierge, nous octroie la place de "fils de satan". Bien sûr, nous avons apprécié. Nous n'étions là que depuis un an et déjà, nous étions les pires élèves de l'école. Très flatteur si vous voulez mon avis.
Vers la mi-octobre, nous avons fait la connaissance d'une jolie rousse. La première fois que je l'ai vu, je me suis dit qu'en fait, les filles, c'était pas si mal. Elle avait de beaux yeux émeraudes qui m'avaient enchantés. James, alors qu'il s'apprêtait à se foutre de moi, est aussi tombé sous le charme. Elle nous faisait penser à une nymphe. Mais nous avons très vite déchanté.
Lily Evans, car tel était le nom de la tempête rousse, s'avéra avoir un odieux caractère. Quand nous nous amusions avec Snivelus - alias Severus Rogue, notre proie préférée - elle nous repoussait, prenant la défense de la serpillère qui lui servait d'ami. Elle criait si fort que James et moi arrêtions nos blagues pour avoir enfin du silence. Mais aussi, elle giflait avec une force surprenante, maîtrisait la magie presque aussi bien que nous et ... n'hésitait jamais à prévenir des professeurs de nos jeux douteux. Lily Evans était notre cauchemar.
Mais nous ne pensions pas tous cela. Rémus, le doux, le calme, le placide Mumus, se révoltait quand nous la traitions de divers noms aussi glorieux les uns que les autres. Il protestait, comme quoi la jeune fille respectait simplement ses idéaux, qu'elle prouvait être une amie fidèle, que si, que ça. Notre Rémus tombait amoureux, ce que nous observions avec bonne humeur et quelques légères moqueries. Et c'est, je pense, son amour pour la rousse qui mit la puce à l'oreille de Peter.
Un jour, notre petit protégé vint nous trouver, James et moi, alors que nous rigolions comme des imbéciles heureux - ce que nous étions. Il semblait perturbé et nous l'avons alors incité à parler franchement, lui assurant que nous n'allions pas rigoler. Je me souviens de la façon dont il s'est exprimé comme si c'était hier.

- Je ... Rémus nous cache quelque chose.
- Naaaan, c'est vrai ? Et ben Pete, c'est une grande nouvelle que tu nous apprends !
- Sirius, j'suis sérieux* !
- Ah nan, ça, c'est moi !
- Black, ferme-là. Parle Pete



J'avais alors boudé, n'appréciant pas du tout l'emploi de mon nom de famille. Mais j'avais tout de même, curiosité oblige, écouter d'une oreille attentive les explications de Peter qui, en fin de compte, n'avait peut-être pas tord...



* Jeu de mot. En anglais, sérieux se prononce Sirius. Ahah xD


    L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ? Troisi11


Avant de continuer mon récit, je vais reprendre les faits importants de la deuxième année. Cela vous permettra de mieux vous imaginer les aventures qui s'offraient à nous.
Durant la deuxième année, nous avions découvert la lycanthropie de Rémus, lequel eut du mal à croire en notre mutisme. Cette même année, nous avons découvert le caractère insupportable de la rouquine pour laquelle notre Mumus éprouvait des sentiments. A cause de ces sentiments envers cette rousse, nous dûmes accepter un pacte de "non violence" envers Snervilus, l'ami proche de Lily Evans. James et moi l'avions mauvaise mais, par amitié, respections ce pacte. Bien que cela ne signifie pas la fin de notre haine réciproque ...
A la fin de cette même année, une idée m'était passé par la tête. Nous étions tous les quatre si proches, comme des frères, nous formions une bande si soudée et commençant à être connue. Aussi, il nous fallait un nom. Après les idées loufoques (Potter Band, J-friends et autres idées mégalomanes de James ainsi que les propositions dictées par l'estomac de Peter), Rémus nous proposa une idée fort alléchante. Nous aimions découvrir le château, ses secrets. Nous étions donc de vrais maraudeurs. Maraudeurs ... Ca sonnait si bien à nos délicates oreilles ! C'est ainsi que nous nous sommes promis, dans le trajet qui allait nous séparer durant deux longs mois, qu'a la prochaine rentrée, le nom Maraudeur serait sur toutes les lèvres.

Quand la rentrée arriva pour ma troisième année, j'avais décidé de faire payer mes parents pour l'été merdique qu'ils m'avaient fait passé. J'avais donc choisis, comme option, étude des moldus. Quand ils ont reçu la lettre les avertissant de mes choix, ils m'ont encore envoyé une beuglante disant, je cite: "Tu n'es qu'un infâme moucheron qui ne mérite pas d'avoir le noms des Black !" mais en plus vulgaire et long. Toute la grande salle avait rigolé de cette beuglante, surtout les Serpentards. Moi, j'avais juste crié un "Entièrement d'accord pour une fois !" faisant bien comprendre la haine que je ressentais envers mon nom.
Durant cette année, James, Peter et moi avons décidé, en plus de nous faire une belle réputation, de découvrir le secret de Rémus. N'ayant aucune pistes sur la raison qui le forçait à disparaitre, nous pataugions et émettions des hypothèses plus farfelues les unes que les autres. Mais nous ne pouvions y penser longtemps, notre ami étant presque tout le temps avec nous. Avec sa présence, nous préférions penser à quelques blagues et à une façon de nous rapprocher d'Evans. Mais en tant que Maraudeurs, c'était pas gagné...
Nous avions aussi prit la grande décision de faire gagner des points à notre maison, épuisés par les rires moqueurs des Serpentards. Nous avions donc choisis d'entrer, James et moi, dans l'équipe de Quidditch. C'était un moyen facile d'avoir des points pour la coupe des quatres maisons, de foutre une raclée aux Serp', de devenir plus populaires encore et de nous amuser. Que des bénéfices, aucunes pertes ! L'idée parfaite. C'est ainsi que je devins batteur de mon équipe. Le poste parfait si vous voulez mon avis.
Un jour, avant un match, Peter nous proposa une blague qui nous enchanta. C'était un match Serp - Gryff' et les deux maisons étaient plus agressives que d'habitude. Raison pour laquelle, honte immense pour les verts, Peter émit l'idée de rendre leurs uniformes rouges et de reprendre la petite chanson à la gloire de Gryffondors que j'avais jadis fait chanter à Lucius. L'idée fut approuvée par tous et le lendemain, tous les Serpents avaient peur de se montrer. Nous étions ravis. Les professeurs, surpris d'une blague inoffensive, ne nous firent pas perdre de points et ne nous mirent pas en retenue. Ce jour là, nous avons fait une croix au calendrier.

Et donc, durant cette troisième année, nous savourâmes l'insouciance de l'adolescence. Au mois de décembre, nous étions connus comme Maraudeurs par tout les Gryffondors. Au mois de février, par toute l'école. Au mois de mars, nous avions quelques fans. Au mois d'avril, un fan-club s'ouvrait. J'en profitai plus que les autres, savourant les filles qui s'offraient à moi. Ma beauté, mon sex-appeal et ma popularité me plaisait. Le paradis, c'était ça.
Pourtant, il restait quelque chose qui nous énervait. Et un jour, Lily s'incrusta dans notre conversation.

- Il disparait une fois par mois...
- Evans, on t'a jamais dit qu'écouter les conversations privées était impoli ?
- Black, c'est toi qui parle de politesse maintenant ?



S'en suivit une petite joute verbale avant que Peter ne fasse remarquer que la jeune fille avait remarquer un point intéressant. Il lui demanda donc de continuer.

- Quand il disparait pour aller voir sa mère, ce qui arrive une fois par mois, c'est ... c'est toujours la pleine lune ...



Pleine lune... Mère malade... Un regard vers James. Il avait pensé à ça aussi et, c'est avec une synchronisation merveilleuse, que nous nous sommes écriés:

- La mère de Mus est un loup-garou !



Comprenant enfin pourquoi notre ami était si mystérieux, nous nous étions alors levé pour lui parler. L'emmenant au dortoir des garçons avec Lily sur les talons, nous lui avons alors assuré avec de grands sourires:

- On à découvert ton secret Mumus !



Le pauvre était devenu tout blanc. Plus que d'habitude. Mais alors qu'il allait ouvrir la bouche, James à reprit.

- Fallait pas avoir peur de nous l'dire ! T'sais, c'est pas ta faute hein ! Ca doit pas être facile pour toi ... Mais maintenant qu'on est au courant, tu pourra nous parler sans problème ! C'est pas parce que ta mère est un loup-garou qu'on va s'enfuir en courant...



Et là, notre ami si calme avait éclaté de rire, devant nos têtes ébahies et, pour moi, vexée. Il avait eu du mal à se reprendre avant de relever la tête vers nous et de nous assurer que, non, sa mère n'était pas atteinte de lycanthropie. Et c'est à ce moment que j'ai découvert que James n'était pas si bête que ça et qu'il pouvait même, parfois, réfléchir et dire des phrases intelligentes.

- Mais tu pars une fois par mois, durant la pleine lune ! T'as pas à nous ... Mus .... C'est pas ta mère. Quand tu reviens, t'es toujours épuisé. Avant et après la pleine-lune, t'es bizarre. Le loup, c'est pas ta mère.



Les pièces du puzzle se rassemblaient. Au grand malheur de Rémus qui avait tenté de s'enfuir. Mais à force de persuasion, il a finit par croire en nous. On allait pas le fuir, il était notre ami. Ca lui ôtait un grand poids des épaules. Quelques jours plus tard, quand il nous a découvert à la bibliothèque avec Evans, on a crut qu'il allait tombé dans les pommes. Pour l'idée que nous travaillions ou l'idée qu'on s'entende avec Lily ? C'est une question que je me pose encore.
Quand on lui a expliqué qu'on cherchait un moyen de lui venir en aide durant ses transformations, il a eut un sourire léger, touché, avant de nous dire qu'il n'y avait aucun remèdes. On ne l'a pas écouté. Et après de longues, très longues heures de recherches, on a découvert le moyen. Il fallait que nous devenions des animagi. Mais pour ça, il fallait du temps. C'est ainsi que Lily traina de plus en plus avec nous, délaissant Snervilus à notre plus grand plaisir - même si, malheureusement, ils continuaient à être proches. A la fin de l'année, nous avions des entraînements à faire durant les vacances et la preuve que, finalement, la rouquine n'était pas si insupportable que ça.

    L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ? Quatri10


Durant l'été, j'ai passé mon temps à m'entraîner et éviter les soirées organisées par mes parents. Puis, septembre est enfin arrivé. Plus le temps passait, plus j'attendais la rentrée avec impatience. C'est fou comme on s'habitue à la joie.
A l'école, nous avons repris nos blagues. Lily a, petit à petit, arrêter de nous crier dessus et de nous dénoncer, s'amusant parfois avec nous. C'est avec une joie non dissimulée que nous avons remarquer qu'elle était de moins en moins proche de Snervillus. Néanmoins, ils continuaient parfois à parler ensemble.
C'est vers le mois de décembre que nous sommes parvenus à maîtriser notre transformation en animagi. Avec un grand sourire, nous avons fermé la porte de notre dortoir et, entourant Rémus, lui avons déclaré pouvoir l'accompagner lors des pleines lunes. Il nous a traité de fous, ne nous croyant pas. Alors, pour lui prouver qu'on ne mentait pas, Peter s'est transformé. Là où il y avait un jeune garçon un peu rond se trouvait un renard à la fourrure dorée. Rémus était ébahi. Il nous a, encore une fois, traité de fous et décrit les risques d'une telle transformation. Surtout que, bien sûr, nous n'étions pas déclarés ! En rigolant, je me suis transformé à mon tour. Je suis devenu un magnifique chien noir, aux pattes si douces qu'elles me valurent le surnom de Patmol, Paddy pour les intimes. Rémus était choqué. Mais quand il vit que même Lily se transformait, en une belle hermine blanche, il s'est tu. Il était subjugué. Ce fut le début de nuits de folies.
Notre première pleine lune était mémorable. Impatients, nous avons pourtant attendus que Rémus disparaisse dans la cabane hurlante avant d'aller le retrouver. C'est avec émotion que nous l'avons observer se transformer, vu la douleur qu'il devait subir le coeur serré. Quand il a eut sa forme lupine, il s'est approché de nous, nous a sentit. Et le loup-garou nous a alors accepté.
Par la suite, une fois que nous étions sûrs de contrôler la situation, nous sommes sortis de la cabane pour aller explorer la forêt interdite. On s'amusait comme des cons. Les nuits passés à marauder nous ont rapprochés. Surtout Rémus et Lily... C'est avec de grands sourires que, Peter, James et moi les observions. On avait même parié de l'année où ils se mettraient ensemble. Et j'ai gagné, yeah !

    L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ? Cinqui10


Eté de merde. L'un des pires. Regulus a été choisis comme futur mangemort. Le con, il a pas su dire non. Je l'ai traité de tout les noms. J'ai commencé à le repousser. Nous étions pourtant des frères avant. Mais il avait finit par penser comme les parents. Le jour où il m'a reproché d'être son frère fut notre avant dernière discussion. La dernière était le jour où il a reçu son sale tatouage. Crétin... Je l'aimais pourtant.. C'était mon frangin ...
James et moi, on devenait plus proches. Bien que les maraudeurs soient une entité, James et moi, c'était plus. On a carrément commencé à devenir fusionnels. C'est une étrange sensation. Il pensait, je parlais. C'était amusant. Mon frère, j'ai compris qu'en fait, c'était lui. La trahison de Regulus est devenue moins douloureuse, jusqu'à n'être plus qu'un fait parmi tant d'autres. Jusqu'à ce que mon imbécile de frère sorte de mes pensées pour de bon.
Cette année là, je m'en souviens avec joie. Pendant quelques semaines, on a pu nous attaquer à Snape sans que Lily ne dise rien. Être traitée de "Sang-de-bourbe" ne lui avait pas spécialement plut. Elle était en rogne contre son ancien ami. Et moi j'aimais ça ! On en a profité avec tant de joie ... Jusqu'à ce que sa colère passe et qu'elle nous demande, en honneur pour l'ami de son enfance, d'arrêter. Si elle n'était pas devenue la copine de Rémus et une amie proche, on l'aurait envoyé balader. Mais Rémus est très persuasif ....

    L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ? Sixiem10


Le dernier été dont je peux vous parler. L'été où tout changea définitivement. Comme d'habitude, j'étais cloitré dans ma chambre. Jusqu'au jour où mes parents m'ont trainé jusqu'au salon et mis au centre de la pièce. Les Malfoy, les Crabbe, les Goyle étaient là et m'observaient. Moi, au lieu de baisser la tête comme ils s'y attendaient, je les ai regardé, tous à tour de rôle, droit dans les yeux. Je les défiais. Ce qui fut la cause du premier doloris.

- Baisse les yeux !
- Ca m'évitera de m'salire les rétines avec votre portrait
- DOLORIS !



Je ne compte pas le nombre de sortilège qui se sont abattu sur moi. Je ne pourrai même pas vous décrire la douleur qui m'a parcouru les os, cette impression d'avoir de l'acide à la place du sang. Cette douleur qui me fit pleurer sans que je ne parvienne à me retenir. Je ne pourrai pas la décrire. Je ne le veux d'ailleurs pas, pour éviter qu'elle ne me reprenne. Chaque fois que j'y pense, j'ai l'impression que la douleur revient un peu. C'était la première fois que je subissais tant de sorts...

- Sirius Black, tu as intérêt à revenir dans le droit chemin !
- Si c'est suivre un connard comme Voldy, j'préfère rester un sale gosse... - - DOLORIS !



C'est le mot qui revenait le plus. A croire que Goyle père ne savait dire que ça. Ce qui, à la réflexion, ne m'étonnerait pas vraiment. Si il avait été doté d'une capacité à s'exprimer, on le saurait. Mais ça, c'est une autre histoire.
La soirée me sembla durer, encore et encore. Je suis tombé plusieurs fois dans les pommes, mais ils m'ont chaque fois réveillé. Jusqu'au moment où, malgré l'imperium auquel je résistai je ne sais comment, ils comprirent que je ne leur obéirai jamais. Alors, mon père m'a balancé dans ma chambre - cette pièce lugubre où j'avais collé des posters moldus avec un sortilège de glu éternelle pour les mettre en rogne.
Cette nuit là, je suis resté allongé, comme une bête blessée. Je n'avais pas la force de me lever. J'étais trop affaibli. Et au matin, ma mère arriva.

- Sirius Orion Black.
- Mère.
- Tu es un Traître à ton sang. Tu n'es plus mon fils. Je ne veux plus te voir. Tu n'as plus rien à faire dans cette maison.



Choc. J'avais beau faire le rebelle, je ne m'attendais pas à ça. Je ne savais pas si je devais être heureux ou pas. Faut dire que ma mère, celle qui était censée m'aimer, me foutait à la rue. Sans scrupules. Pour des divergences d'opinions.

- Mais... Mère !
- Tu as cinq minutes.



Et elle est sortie de ma chambre. Je tremblais. Je me suis rendu compte, en sortant, que je pleurais. J'arrivais pas à retenir les larmes. Un sac à dos avec tous mes affaires réduits pour seul bagage, je suis sortit. Je savais pas où aller. On était le 5 juillet. Je n'avais plus de maison. Plus de famille. Plus rien.
Pendant plusieurs jours, j'ai errer en rue. Je suis resté sans manger, ne buvant que de l'eau quand ça s'avérait nécessaire. Le deuxième jour de mon errance, un orage avait éclaté. Je crois que c'est à cause de ça que je suis tombé malade. Malade comme un chien...
Je ne sais pas combien de jours plus tard, j'ai commencé à reprendre mes esprits. Je n'étais pas sans rien, j'avais les maraudeurs ! Mais surtout, j'avais James ! Je me suis maudit, traité de con, avant de sortir un miroir noir de mon sac. Assis dans un coin paumé, je me suis mit à hurler dans le miroir.

- JAMES ! Mon frère, j'ten prie... James, réponds putain ! James !
- Sirius ? Qu'est-ce qui se passe ?
- Je ...



Il était vraiment inquiet. Faut dire, j'avais pas fière allure. Blanc comme un mort, boueux, vêtements déchirés et le regard perdu, brouillé de larmes. La suite est un peu floue. Mais quand je suis redevenu moi pour de bon, j'étais chez James. Ses parents ont fait les démarches pour que je puisse rester chez eux sans problèmes. Ils m'ont, en quelques sorte, adopté. Je leur en suit reconnaissant.
Au départ, j'étais pas mal gêné. Une famille, j'en avais jamais vraiment eu. J'étais étonné de la façon dont James parlait à son père, sans ramasser de coups. J'étais étonné de la façon dont la mère de James le prenait dans ses bras. De la façon dont ses parents me considérèrent comme leur propre fils, faisant tout en double pour James et moi. Pour la première fois de ma vie, je pu parler avec des adultes comme un fils à son père. J'ai fini par m'y habituer. Par aimer.
Rémus, Peter et Lily sont venus plusieurs fois. C'était le plus bel été de ma vie. A un tel point que c'est avec - presque - regret que nous avons repris le Poudlard Express. Les cours reprenaient.

La suite, malheureusement, je ne peux vous l'écrire. Je ne suis pas devin.


    Sirius ferma le cahier dans lequel il avait écrit sa vie. Sa façon à lui d'alléger le poids de ses épaules. Ne plus devoir garder ça en lui était un soulagement. Il appréciait aussi voir à quel point il avait changé. Il s'était endurcit. Avait mûrit. En quelques années, il était devenu responsable, bien qu'il n'en montrât rien. Bien qu'il profita de sa jeunesse. Sirius Black, le traître à son sang. Il était fier de ce qualificatif que lui donnaient les Sang Purs. C'est avec la tête haute qu'il répondait, un sourire goguenard aux lèvres, à cette réplique. Il aimait.



L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ? Sirius10


Dernière édition par Sirius Black le Mer 9 Fév - 18:51, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sirius Black
Traitre à son sang !
Sirius Black


Messages : 207
Points : 5394
Réputation : 15
Date d'inscription : 07/04/2010

Carte d'Identification
Année & Maison: 6 ème Année ; Gryffondor
Amis & Ennemis, Connaissances & Familles...:
Fortune:

L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ? Empty
MessageSujet: Re: L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ?   L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ? Icon_minitimeSam 18 Déc - 16:21

Mes amis, Mes amours, Mes emmerdes ...
[img][/img][img][/img][img][/img]

EN COURS
Revenir en haut Aller en bas
 
L'autobiographie de Sirius, ça vous tente ?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Sirius Black
» Euh... Tu m'as prise pour qui toi? [PV: Sirius]
» Retrouvaille de Mauraudeurs. [PV Sirius]
» Changement d'époque ? { Sirius
» Sirius Black aime être chiante :D

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Another Choice :: Les Parchemins sacrés :: Le coin des Sorciers-
Sauter vers: